Ô Delhi la Poisseuse Ô Delhi la Moghole
Lorsque tes mendiants Quand au soleil levant
Leurs regards suppliants De tes minarets flambloyant
Alourdissent nos pas Filtrent toutes les couleurs
De ton ventre sortant Exhalent toutes les senteurs
Ils s’agrippent à nos bras Que l’on a oubliées
Chaque petit matin A peine retrouvées
Libère tes entrailles Dans tes jardins brûlants
Pour que chaque erre enfin Ô Delhi la Moghole
A son destin s’en aille
Ô Delhi la Poisseuse écrit dans le train sur la route de Dharamsala juin 2011